Les annonces récentes sur la qualité de l'air dans l'agglomération toulousaine ne sont pas optimistes : alors qu'on estime que la pollution atmosphérique est responsable de 2800 décès par an dans la région Occitanie, le réchauffement climatique va créer des conditions climatiques de plus en plus favorables aux pics de pollution. Localement, en l'absence d'industrie lourde, c'est surtout la circulation automobile qui est à l'origine des émissions des divers polluants, les quartiers les plus pollués se situant à proximité des axes de transport. Ce sont ainsi 6000 à 12 000 habitants qui sont exposés chaque année à des dépassements des seuils autorisés et les quartiers les plus pollués sont aussi souvent les plus pauvres.

Pour faire face à la situation, la puissance publique a instauré un système de vignette crit'air, qui permet de mettre en place une circulation différenciée au bout de 3 jours de pics de pollution. Malgré tout, parmi les métropoles françaises, Toulouse fait encore partie des ''mauvais élèves'' en matière de lutte contre les pollutions liées à l'automobile, avec Nice et Marseille. Comment infléchir cette trajectoire et maintenir la qualité de l'air ? La métropole toulousaine peut-elle devenir un laboratoire d'innovation en matière de mesure et de lutte contre les polluants de l'air ?

Le débat se tiendra à 18h au Café Jean (75 allées Jean-Jaurès)

Café-débat ouvert à tous dans la limite des places disponibles